La Fédération suisse du cheval franches-montagnes face à d'importants défis

Pauline Queloz, gérante de la Fédération, était l’invitée de La Matinale ce vendredi, veille ...
La Fédération suisse du cheval franches-montagnes face à d'importants défis

Pauline Queloz, gérante de la Fédération, était l’invitée de La Matinale ce vendredi, veille de sélection nationale des étalons à Glovelier. Elle se dit aussi inquiète après la décision du Haras national d’Avenches qui achètera moins de chevaux franches-montagnes

Pauline Queloz, gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes, a réagi aux actualités qui concernent la race dans la Matinale. Pauline Queloz, gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes, a réagi aux actualités qui concernent la race dans la Matinale.

L'année débute sur les chapeaux de roues pour les éleveurs de chevaux franches-montagnes. Ce samedi, Glovelier accueillera la sélection nationale des étalons de la race. Quarante-quatre candidats-étalons reproducteurs de toute la Suisse seront jugés par les experts et tenteront de gagner leur ticket pour participer à la suite du processus d’approbation qui se déroulera à Avenches. L'occasion d'évoquer les défis que traversent la race avec la gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes, Pauline Queloz, invitée de La Matinale.


Si peu de lignées, une première

Particularité cette année à Glovelier, seules cinq des onze lignées génétiques de la race seront représentées. « C’est une des premières fois où on a si peu de lignées représentées », regrette Pauline Queloz. « C’est une préoccupation. (…) Moins on a de diversité génétique, plus il y a de risques d’augmentation de la consanguinité qui peut mener à des maladies héréditaires, une baisse de la performance », s’inquiète-t-elle. « Il y a des effets de mode et des préférences chez les éleveurs ou les acheteurs », explique encore la gérante. Le cheval qui a la cote aujourd’hui, c’est « un cheval de loisirs, contrairement à il y a 50 ans où on avait besoin d’un cheval plus robuste pour travailler dans les champs. (…) On veut des beaux chevaux, avec de belles couleurs, une belle allure ». 

Entretien avec Pauline Queloz, gérante de la Fédération suisse du cheval franches-montagnes

Le Haras national achètera moins de chevaux

Autre mauvaise nouvelle pour la branche, le Haras national d'Avenches va réduire l'achat de chevaux franches-montagnes. Des mesures d’économies sont avancées pour expliquer la réduction du nombre d’étalons reproducteurs en possession du haras, de 60 à 45. « C’est très inquiétant », réagit Pauline Queloz. « Le Haras national participe à la diversité génétique de la race en achetant des étalons. (…) Le haras joue aussi un rôle de baromètre pour les prix », dit encore celle qui n’exclue pas d’actionner des « relais politiques au niveau fédéral ». Le Gouvernement jurassien dit ce vendredi être « préoccupé » et inquiet de la réduction des prestations du haras. L’exécutif rappelle aussi, dans un communiqué, « l’importance de la mission du Haras national pour la seule race suisse de chevaux ». /mmi


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