Le Marché-Concours, une fête teintée de revendications

La Fédération suisse du cheval franches-montagnes profite de la manifestation à Saignelégier ...
Le Marché-Concours, une fête teintée de revendications

La Fédération suisse du cheval franches-montagnes profite de la manifestation à Saignelégier pour défendre les intérêts des éleveurs.

Pendant le Marché-Concours, la gérante de la FSFM Pauline Queloz veut mettre en avant le cheval franches-montagnes et les intérêts des éleveurs. Pendant le Marché-Concours, la gérante de la FSFM Pauline Queloz veut mettre en avant le cheval franches-montagnes et les intérêts des éleveurs.

Au Marché-Concours, les hennissements des chevaux franches-montagnes se mêlent aux revendications du monde de l’élevage. La 119e édition de la manifestation débute ce vendredi et se déroule jusqu’à dimanche à Saignelégier. En cette période de célébration de la seule race suisse de cheval, la Fédération suisse du franches-montagnes (FSFM) profite de l’événement pour défendre les intérêts des éleveurs. Une nouvelle règlementation pour l’octroi des primes d’élevage irrite la FSFM. L’an dernier, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a modifié la période de référence des naissances des poulains. Elle ne correspond plus à une année civile, mais démarre en juin. Cela occasionne un décalage dans la réception des primes par les éleveurs et même une perte de subventions dans certains cas. « C’est une injustice totale parce que certains éleveurs ne toucheront pas deux primes pour une jument qui a eu deux poulains dans la même période », souffle Pauline Queloz. La gérante de la FSFM regrette un blocage dans les négociations avec l’OFAG qui « n’entend pas revenir sur ce système. »

Pauline Queloz : « C’est vraiment une injustice qui touche les éleveurs de chevaux franches-montagnes. »

La gérante de la FSFM compte profiter du Marché-Concours pour faire passer des messages. « C’est évidemment pour nous l’occasion de discuter et de faire entendre des messages aux politiciens. Et puis à côté de cela, la manifestation est une vitrine magnifique pour le cheval franches-montagnes », appuie Pauline Queloz.


« Le Haras national a finalement acheté un étalon franches-montagnes »

En début d’année, le Haras national d’Avenches a indiqué vouloir acheter moins de chevaux franches-montagnes. Une annonce qui a inquiété la FSFM. Depuis, « la situation s’est stabilisée (…) le Haras a finalement acheté un étalon ce qui était au moins une bonne chose », indique Pauline Queloz qui s’attend à de nouvelles négociations d’ici à l’année prochaine. /nmy

Pauline Queloz : « On continue évidemment de collaborer avec le Haras national. »


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