La manifestation s’est terminée dimanche soir à Saignelégier. Son président Vincent Wermeille est satisfait de cette 119e édition marquée par la présence de l’Alsace et d’une météo estivale.
L'équipe de secouristes a dénombré plus d'une vingtaine de coups de chaleur chez le public durant le week-end mais aucun accident durant les courses. (Photo : Jonathan Vallat).
Les chevaux franches-montagnes peuvent retourner à l’écurie... et au frais. Le Marché-Concours a pris fin ce dimanche soir à Saignelégier après trois jours de fête sous une météo estivale. Près de 50'000 visiteurs ont pris part à la manifestation durant le week-end. C’est un peu moins que l’année dernière selon les organisateurs. Mais le président du Marché-Concours reste très satisfait de cette 119e édition. « Tout s’est bien passé. Au niveau des animations, des courses et présentations il n’y a pas eu de grands pépins », apprécie Vincent Wermeille qui attend déjà avec impatience la venue du canton de Genève qui endossera le rôle d’hôte d’honneur l’année prochaine lors de la 120e édition du Marché-Concours.
Vincent Wermeille : « Beaucoup de personnes sont venues parce que la météo était sure et sans risque d’orage. »
Cette année, Elisabeth Baume-Schneider a représenté le Conseil fédéral à Saignelégier. Et même si la Conseillère fédérale jurassienne avait déjà tenu ce rôle l’an dernier, le plaisir est toujours aussi vif. « On ne se lasse jamais de venir au Marché-Concours », soutient la Taignonne qui élève le cheval franches-montagnes au rang de symbole national : « C’est le cheval mais c’est aussi tout ce qui va avec comme le savoir-faire des éleveurs. »
Elisabeth Baume-Schneider : « Beaucoup de bonheur. »
Le Marché-Concours a reçu pendant trois jours la collectivité européenne d’Alsace. Cette dernière a été l’hôte d’honneur de cette 119e édition. « C’est impressionnant tous ces chevaux et ces liens privilégiés entre le Jura et sa race de cheval », applaudit Frédéric Bierry. La manifestation a aussi permis de resserrer les liens entre le Jura et la région française : « Quand on se voit dans un cadre plus convivial cela crée des liens plus forts amicaux et fraternels », sourit le président de la collectivité européenne d’Alsace. /nmy
