La ministre jurassienne de l’Intérieur, Nathalie Barthoulot, a indiqué ce mercredi lors des questions orales au Parlement que la rave party qui a été empêchée le week-end dernier à Soulce mais qui s’est tenue à Malleray allait faire l’objet d’un retour d’expérience entre la police cantonale jurassienne et son homologue bernoise.
L’affaire de la rave party avortée de Soulce qui s’est déroulée à Malleray le week-end dernier s’est invitée au Parlement jurassien. Une question orale sur le sujet a été posée ce mercredi matin devant le législatif cantonal. Le député Thomas Vuillaume (PLR) a demandé quelles sont les actions menées par les polices cantonales en amont de ce type d’événements pour en empêcher la tenue. La ministre de l’Intérieur, Nathalie Barthoulot, a indiqué notamment qu’une veille sur les réseaux sociaux était mise en place mais qu’elle était « fort complexe à mener » puisque les ravers utilisent parfois des canaux cryptés. La ministre a aussi rappelé que la vigilance des citoyens était importante, ce qui a été le cas à Soulce le week-end dernier. Nathalie Barthoulot a livré quelques éléments supplémentaires à ce propos. Elle a ainsi indiqué que la police cantonale avait « récemment rappelé à toutes les communes qu’il fallait l’en informer sans délai lorsque quelque chose d’anormal était observé ». Nathalie Barthoulot a ainsi rappelé que les forces de police disposent d’un protocole d’intervention mais que les interventions sont « complexes car elles doivent respecter aussi la proportionnalité par rapport aux actes délictueux mais que des mesures dissuasives pouvaient également être mises en place ». Enfin, Nathalie Barthoulot a précisé que la police cantonale jurassienne va s’approcher de son homologue bernoise à la suite du cas du week-end dernier « pour tirer les enseignements nécessaires de cette fâcheuse expérience et renforcer encore, au besoin, son protocole d’intervention ».
Nathalie Barthoulot : « La police cantonale jurassienne va s’approcher de la police cantonale bernoise pour tirer les enseignements de cette fâcheuse expérience. »
Le député Thomas Vuillaume s’est déclaré satisfait de la réponse du Gouvernement. /fco