« Une nouvelle législation fédérale sur l’hygiène des viandes est en phase d’introduction », a déclaré Philippe Receveur à la tribune du Parlement. Le ministre jurassien de l’environnement répondait ainsi à Martial Farine lors d’une question orale. Le député socialiste s’est soucié du traitement du gibier tué lors d’un accident de la circulation. Jusque-là, les gardes-faune offraient la possibilité en priorité à l’automobiliste concerné d’acheter le gibier mort. S’il n’était pas intéressé, la venaison était alors proposée à d’autres personnes. « Une commercialisation qui permettait des rentrées financières pour le canton », selon l’élu socialiste. Martial Farine s’étonne donc de la mise en place d’une nouvelle procédure rendant la vente de ce gibier très compliquée. Dans sa réponse, Philippe Receveur a donc indiqué que ce changement intervient au niveau national et non cantonal. « La viande qui est encore consommable - ce n’est pas toujours le cas après un accident - est désormais commercialisée par l’office de l’environnement auprès des abattoirs agréés. Les autres animaux trouvés morts sont déjà éliminés aux déchets carnés, ce n’est pas une nouveauté », explique le ministre de l’environnement.
Installation de chambres froides
Finalement, Philippe Receveur a indiqué que des investissements seront nécessaires afin de mettre en place un certain nombre de dispositions d’exécution afin de pouvoir se mettre aux normes et appliquer la loi fédérale. Des chambres froides ont par exemple été installées à l’office de l’environnement. Elles seront opérationnelles pour la commercialisation des sangliers abattus par l’Etat dans ses activités de réduction des dommages. « A ce stade, d’autres installations ne semblent pas indispensables, mais nous nous laissons l’année 2015 pour jauger de la pertinence de ce modèle », a conclu le ministre de l’environnement. /afa